Dans le cas d’une inhumation
Vous devez obtenir une autorisation de fermeture de cercueil ou un permis d’inhumer. Ce document, qui autorise les funérailles et la mise en terre est délivré par un officier d’état civil après la remise du certificat de décès. C’est le maire de la ville où doit avoir lieu l’inhumation qui signe ce document. A Paris, il s’agit du maire d’arrondissement.
Dans le cas d’une crémation
Comme pour l’inhumation, c’est le maire de la ville où sont prévues les funérailles qui autorise la crémation. Il doit pour cela recevoir le certificat de décès et une expression écrite des dernières volontés du défunt ou de la personne responsable de l’organisation des obsèques.
Après la crémation, les cendres sont recueillies dans une urne cinéraire munie d’une plaque mentionnant l’identité du défunt et le nom du crématorium où elle peut être conservée pendant un an. A l’issue de ce délai et sauf contre décision des proches, les cendres sont dispersées dans l’espace de dispersion du cimetière de la commune, le jardin du souvenir, ou si nécessaire dans le site cinéraire le plus proche.
L’urne peut également être déposée dans un columbarium, inhumée dans une sépulture ou scellée sur un monument funéraire.
Depuis le 19 décembre 2008, la législation concernant la dispersion des cendres est très stricte. Il est ainsi interdit de conserver les cendres du défunt chez soi ou de les disperser dans son jardin ou sur l’espace public.
Les cendres seules peuvent être dispersées en pleine mer ou dans la nature.
Les cendres et l’urne peuvent être disposées en mer à condition que l’urne soit biodégradable, ou transportées à l’étranger sous couvert de prescriptions techniques et réglementaires que Maison Cahen peut se charger de vérifier.