En blanc ou à l’or fin, épitaphe ou motif commémoratif, sur pierre, verre, plastique ou métal, la gravure funéraire permet aux familles et aux amis de valoriser la mémoire du défunt, de lui rendre hommage de façon personnalisée. Travaillant sur monument funéraire, stèle ou sur dalle tombale, le graveur doit tenir compte de la localisation de la sépulture afin d’optimiser la durée de vie de son travail : exposition, présence d’arbres, climat… Le graveur travaille généralement avec le marbrier. Ce dernier peut aussi exercer les deux fonctions. Maison Cahen a fait le choix de travailler avec des graveurs capables de répondre aux attentes les plus exigeantes.
C’est le cas de Luc Talarn avec qui Maison Cahen collabore depuis plus de 15 ans.
Graveur et sculpteur sur pierre implanté dans le 13° arrondissement de Paris, Luc Talarn travaille en tant qu’indépendant depuis le début des années 1980. Il travaille notamment pour le Louvre, l’Orangerie, le Panthéon, l’Assemblée nationale…
Dans les pas de son « maître » avec lequel collaborait déjà Maison Cahen, il exerce ses talents dans le plus strict respect du cahier des charges des opérateurs de pompes funèbres, des cimetières, ou encore des monuments historiques notamment quand ils sont classés.
Qu’il s’agisse de graver une stèle funéraire ou un monument, son objectif est le même : respecter scrupuleusement le travail effectué par un éventuel prédécesseur, restaurer à l’extrême identique le choix des caractères, la facture d’un bas-relief.
« Pour moi, cette profession relève avant tout des arts appliqués. Elle exige un coup de crayon, une sûreté du geste et un savoir-faire transmis précisément par les anciens afin d’assurer une continuité absolue. Quel que soit le nombre de graveurs ayant travaillé sur un même ouvrage au fil du temps, les reprises doivent être totalement invisibles pour le client. Par ailleurs, on doit être apte à produire une gravure en accord avec l’ensemble des origines et des cultes. Il m’arrive ainsi de graver des caractères chinois, cyrilliques, hébreux ou arabes. Chaque monument doit traduire une histoire, permettre au disparu de passer à la postérité… »
Partageant cette même exigence et cette même volonté de respecter la mémoire du défunt, Maison Cahen a fait le choix de travailler avec Luc Talarn depuis plus de 15 ans.